La Journée Mondiale de l’Environnement se tient annuellement le 5 juin depuis 1974, après avoir été initiée par l’Organisation des Nations-Unies en 1972. Elle se tient chaque année dans une ville différente et se focalise sur une thématique spécifique. Cette année, la Journée Mondiale de l’Environnement se tient à Bogota en Colombie et se centre sur le “Temps de la Nature” et notre rapport à la biodiversité.
“La Journée Mondiale de l’Environnement est un appel à l’action pour lutter contre la perte accélérée d’espèces et la dégradation du monde naturel. Un million d’espèces végétales et animales sont menacées d’extinction, en grande partie à cause des activités humaines. La Journée mondiale de l’environnement nous invite à repenser la manière dont nos systèmes économiques ont évolué et l’impact qu’ils ont sur l’environnement.” Tel est le leitmotiv énoncé sur le site officiel de l’ONU.
Il est impossible de repenser nos systèmes économiques sans se pencher sur la question de notre modèle de consommation de plus en plus controversé depuis ces dernières années. L’accélération des nouveaux modèles de consommation, et notamment du e-commerce doit s’accompagner d’une réflexion profonde sur son impact environnemental.
A mesure que les problématiques liées à la pollution environnementale causées par l’exploitation démesurée des ressources naturelles par les industries, notamment dans le secteur du retail, ont été mises en lumière, les consommateurs à travers le monde ont commencé à revendiquer leur volonté de changement en faveur d’un modèle plus raisonné et respectueux de l’environnement.
Dans un contexte économique troublé par une crise sanitaire, de nombreuses enseignes se retrouvent confrontées à la nécessité de renouveler leur activité pour pouvoir survivre et nombre d’entre elles se sont tournées pour la première fois vers le commerce en ligne.
Aujourd’hui, les marques doivent donc répondre à des nouveaux besoins en termes de distribution avec des nouvelles plateformes de vente mais aussi à des attentes élevées en matière d’éco-responsabilité portées par les consommateurs.
En effet, d’après le baromètre de la consommation responsable de Greenflex (2019), les français pensent à 61% que les entreprises sont un acteur majeur du changement, presque à égalité avec l’Etat (à 67%). Ce chiffre révèle l’ampleur de l’attente placée sur les marques quant à leur position vis à vis du développement durable.
Le rôle des marques dans la transition écologique est double : l’objectif premier est évidemment de pouvoir réduire drastiquement leur impact sur l’environnement afin de préserver au maximum les ressources naturelles. Le second est d’amorcer de nouveaux modes de consommation tant attendus par les consommateurs : un effet domino peut être attendu dès lors que les plus grosses structures se seront sérieusement penché sur la révision des produits proposés et leur modèle de distribution.
Le rôle des consommateurs à échelle individuelle comme collective est déterminant dans l’amorçage de ce changement de paradigme attendu des marques. Chaque acte d’achat devient un engagement en faveur du modèle attendu.
C’est grâce à la volonté des consommateurs que les marques se tournent vers des modèles plus durables et remettent en question la nature des produits vendus. En effet, 80% des français ont changé au moins quelques unes de leurs pratiques pour réduire l'impact de leur consommation et pour 63% d’entre eux, le fait qu'une entreprise propose des produits durables renforce leur confiance en elle.
La crise sanitaire et le confinement ont mis en lumière la nécessité pour les marques de cultiver plusieurs canaux de vente : l’importance du e-commerce étant notamment une des leçons principales tirée de cette expérience.
La digitalisation des processus de vente est un enjeu qui transforme en profondeur l’activité des marques. A l’aune de cette transformation digitale, l’innovation technologique peut et doit être mise au service du développement durable afin que les marques puissent (enfin) proposer un modèle de consommation plus respectueux de l’environnement où le consommateur est placé aux commandes.